Pensant à certains d’entre vous ne parlant pas l’Anglais, votre serviteur a entrepris de les traduire. Les versions originales de ces articles sont disponibles dans le Bass survival 101 sur www.warw i ckbass . com . Toutes suggestions à zero-1 [Chez] hotmail [point] fr.
« L’appel de la nature sauvage »En tant que bassiste en quête d’améliorer ses capacités, vous avez probablement été amené à imiter le travail d’autres musiciens. Depuis des années j’entends des profs de basse recommander à leurs élèves d’apprendre des solos de saxophone, des mélodies de chant, et parfois des rudiments de batterie. Je confirme que cela peut être très utile, et je l’ai beaucoup fait moi-même. A chaque fois que vous explorez un territoire en dehors du domaine de la basse, vous intégrerez de nouvelles sonorités.
Mais pourquoi ne pas explorer des territoire en
dehors du domaine de la musique ?
Une petite histoire : il y a eu un moment dans ma vie ou j’ai senti que mon éducation musicale avait endormi mon énergie créative, et ça m'a frustré. Oui, j’avais la capacité de jouer des morceaux super durs et mon entraînement de l’oreille me permettait de transcrire des solos spectaculaires mais ma creativité était comme celle de C3PO de Star Wars. Je réalisais que
la technique sans émotions est artistiquement inutile.
Heureusement, j’ai trouvé une nouvelle inspiration dans des sons qui se trouvaient en dehors du domaine que nous considérons comme « musique ». A cette époque, j’essayais d’écrire une mélodie pour un accord triste en 6/8. Comme d’habitude, je jouais devant la télé, et Discovery Channel était allumé. Alors que je m’enfonçais dans quelque chose de très concret pour ma connaissance de l’harmonie et de la mélodie, quelque chose qui exprimait la solitude et l’abandon, l’émotion exacte que j’essayais désespérément d’évoquer sortit tout droit de mon poste TV.
« Qu’est ce que c’était ? » Demandez vous. C’était un loup, hurlant au loin, alors que la camera faisait un panoramique sur une chaîne de montagnes sombres et perdues. C’était ça ! C’était le sentiment que je recherchais ! En un battement de cils, il y avait une cassette dans mon magnéto et j’enregistrais ces sons, alors je pourrais apprendre quelque chose d’eux.
Alors que j’essayais de monter un plan diminué pour évoquer la solitude, j’ai commencé à imiter le loup. J’ai trouvé qu’en bendant une note de façon saccadée, plutôt que dans une sonorité ample et régulière, sonnait bien.
J’ai aussi découvert que la façon dont vous relâchez le bend jusqu'à son point de départ changeait radicalement l’effet. J’ai alors cherché une façon mélodique de jouer ces sons à travers la progression de l’accord de la mélodie que j’écrivais. J’ai vite trouvé quels intervalles sonnaient bien , et comment mélanger les bends avec les autres notes de la chanson. En une heure, j’avais le morceau écrit et enregistré en entier.
Depuis ce jour, j’ai commencé a enregistrer des émissions sur les animaux et à acheter des CDs de cris d’animaux. J’ai imité des poulets, des baleines, des chevaux (aussi bien rythmiquement que musicalement), des faucons, des vaches et d’autres bêtes. Comme vous pouvez l’imaginer, le potentiel est quasi-infini. Un point que je veux souligner, c’est que ces explorations sont intéressantes quand vous avez assez d’éducation musicale pour savoir comment introduire ces idées dans votre jeu. Si vous ne savez pas analyser la mélodie et l’effet harmonique des bruits d’animaux que vous avez crées, alors ils ne seront rien de plus que des amusements.
Donc ne vous limitez pas a faire de parfaites imitations. Si vous essayez de hennir ou de caqueter et qu’une poussée d’inspiration vous vient et vous emmène vers une autre direction, alors allez y.