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Vivre de sa musique : une utopie ?

#1
16/08/2007 14:39:52
Amis basseux, basseuses, bonjour,

Je vous explique ce qui me pousse à vous exposer mon problème. En fait , c'est plus un échange d'expèrience que je recherche à travers ce topic.

Ca fait 2 ans que je suis dans un groupe de rock alternatif. Nous faisons des compos qui sont maintenant bien en place. L'ambiance est bonne. Musicalement on fait de bon trucs je pense. Humainement ca colle bien. Les quelques scenes que nous avons faites à ce jour se sont bien déroulées et nous ont ouvertes de nouvelles portes, notamment l'enregistrement d'un 4 titres à la rentrée, une promo régionale, voir nationale, de nouveaux concerts....

Le problème se situe plutot au niveau économique si je puis dire. Comme souvent, on commence un groupe pour le plaisir. Puis les choses s'accélérent (trop ?) parfois. Les questions d'argent commencent à se poser : Cachets, montage d'une asso, SACEM, SDRM,, démarchage de lieux pour jouer, publicité, mise en place de site web et my space...Et les questions commencent à affluer : "Faire tout cela prend beaucoup de temps et d'énergie. Est ce que tous ces efforts ont un sens? Est ce que cela va mener à quelque chose? Est ce que je pourrais vivre un jour de ma musique? Est ce que je dois abandonner mon taff actuel pour vivre à fond ma passion ?"

Dans mon groupe, nous sommes 4. Moi et le gratteux avons un taff stable et interressant. Mais les 2 autres sont intermittents. Ce qui veut dire que meme si nous avons en commun l'espoir de vivre de notre musique, les 2 intermittents veulent aller bcp plus vite que les 2 autres. Au risque de parfois sacrifier ce qui fait l'essence du groupe. Et cela occasionne des tensions. Genre, faire de la course aux cachets. Le chanteur a ainsi virer le batteur parce que ce dernier n'avait pas assez de temps pour assumer l'enregistrement et une tournée éventuelle. Personnellement, j'ai trouvé cette décision trop abrute et peu mesurée car on aurait pu se débrouiller. ALors que je me suis toujours dit qu'il valait mieux assurer son assiette avant de faire de la musique.

Enfin, voilà, si certains parmi vous ont vécu ce genre de moments, ca me ferait bien plaisir de connaitre leur expérience. Quel est votre avis sur le statut d'intermittent, sur l'avenir des groupes de compos en France, sur la possibilité de vivre de sa zic quoi...?

Et pardon pour la longueur de mon post....
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#2
16/08/2007 14:53:44
ben nous on a un peu le même genre de souci (sauf qu'on est passablement mauvais), le sax est intermitent, donc il aimerait bien que sa bougeâsse un peu niveau sousous avec ses 15.000groupes et projets divers, le batteur est commercial en pub, il pense qu'à la thune... et moi je m'en fout un peu, j'ai pas trop envie de faire de concessions (=standards jazz en costard sur les terrasses) car la base de ce groupe pour moi est la liberté d'expression, le free, le n'imp, la rigolade, la spontanéité, l'impro, les binouze, etc...

par contre, je vais bientôt normalement dépanner chez des balluchards folk, là je me plierai au truc, tout en continuant à jongler avec mon taf (grosses cernes au programme).

mais bon, pour être entouré d'intermittents, il est exclu que je lâche mon taf, même si chiant comme la mort, pour galérer, galérer.

je dois pas avoir l'âme du saltimbanque...
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#3
16/08/2007 14:56:38
Mr.Pitch

je dois pas avoir l'âme du saltimbanque...
 Pas forcement M. Pitch ...t as peut etre aussi des responsabilités familiales
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#4
16/08/2007 15:02:10
Mr.Pitch
la base de ce groupe pour moi est la liberté d'expression, le free, le n'imp, la rigolade, la spontanéité, l'impro, les binouze, etc...


 
Rhahhh, YESSSS !!! C'est exactement ca! Gacher ca juste parce que l'on veut se faire du fric, pour moi c'est déjà le début de la fin...
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#5
16/08/2007 15:03:21
ben... 2 chiens...

et une bordelaise (tm)

...euhm... et je crois que la reproduction est envisagée pour dans incessamment sous pneudonc pas trop le moment de jouer au con.

mais effectivement, j'aimerais pas nous mettre tous à la rue juste pour ''vivre ma passion''

je me trouverais un peu irresponsable, égoïste. c'est super personnel comme réflexion, faut pas le prendre mal pour ceux qui font vivre les leurs avec.
pour moi c'est trop aléatoire, pis la musique c'est mon petit monde où je fais qu'est-ce que je veux, j'ai pas non plus envie de perdre ça, faut avouer.

pis la bordelaise (tm) est déjà intermitteuse du pestacle, 2 dans le couple ça ferait jâââser
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#6
16/08/2007 15:05:03
stefighters

Rhahhh, YESSSS !!! C'est exactement ca! Gacher ca juste parce que l'on veut se faire du fric, pour moi c'est déjà le début de la fin...
 après faut savoir ce que tu veux.
si t'en fais ton métier, ça devient... ben un métier, avec des bons côtés et des côtés super chiant... pis faut faire de l'alimentaire pour boucler les fin de mois, être prêt à le faire, du moinsse.
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#7
16/08/2007 15:06:31
l'âme du saltimbanque est (heureusement) présente en chacun de nous. Le malheur est qu'on ne peut pas toujours lui laisser libre cours pour des raisons diversezetvariées (famille, sous, santé...)

/GROS SOUPIR/

C'est vrai aussi que vivre réellement de sa musique, c'est aussi faire des choses qu'on apprécie moins (et qui varient d'un musicos à l'autre). MAis c'est le lot de tous les emplois...et c'est là que le mot est lâché...Qui dit emploi dit contraintes, sous, obligations, résultats... et moi ça ne correspond plus tout à fait à ma vision de la musique...

Seule une poignée d'"élus" peuvent se targuer de vivre de leur musique en faisant uniquement ce qui leur plait , et c'est souvent après des années de galère...

Quand je prend l'exemple de Maurane , elle fait plus de 200 concerts par an. Ce qui fait un tous les deux jours... j'imagine que ça doit pas être le pied total non plus de déclamer les mêmes textes à longueur d'année... sans parler des trajets, des nuits courtes, .... des interviews, des plateaux Télés pourris, des heures en studio...

Camarades, faites votre choix
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#8
16/08/2007 15:07:26
  
Déjà, tu as raison de demander qu'on expose nos expériences, plutôt que de demander des conseils.
Dans un cursus "normal", on pourrait demander si telle ou telle formation scolaire propose des débouchés professionnels, mais là, il n'y a aucune règle, il y a trop de paramètres et tout ça est très subjectif, chaque expérience est différente.
J'ai 32 ans, et j'ai imaginé vivre de la zic il y a à peine deux ans. Je jouais dans un groupe, et ça a commencé à relativement bien marcher. J'ai lâché mon taf (en bureau d'études de charpentes hé hé hé), et j'ai commencé à téléphoner à des gens, des boites de son etc... J'ai très vite trouvé du taf comme technicien, il suffit d'être un peu démerde, pas besoin de diplôme! J'ai cumulé la technique et la basse pendant qq mois, et j'ai quitté ce groupe. Je vivais sur mes économies, quelques cachets, et les assedics. Maintenant, je continue la technique (backline), et je joue avec un groupe (Caméra), que je considère comme prometteur. En parallèle, je fais une saison de balochard, c'est très chouette (répertoire de 4 heures, c'est formateur!) on aura fait 17 dates cet été, c'est pas beaucoup mais c'est pas mal.
Le futur, c'est l'album + tournée de Caméra dès novembre, et une nouvelle saison avec l'orchestre (2008).
Le seul conseil que je peux donner, c'est de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Se lancer, et lâcher son taf pour la zic c'est chaud, mais tout quitter pour un seul groupe, c'est suicidaire. Si dans 6 mois le groupe splitt, tu devras avoir quelques chose à faire. Aussi, un groupe qui marche ne devient pas pro en 1 an, même si tout va bien. Construisons de bonnes fondations, perso et collectives, avant de monter le toit!
L'alchimie, c'est vitesse et pas de précipitation, on donne tout mais on assure ses arrières. Et roch'n'roll! La musique, c'est d'abord la passion et l'éclate, mais aussi de la persévérence, et de la clairvoyance, dans un milieu de chacals!


Bon courage.





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#9
16/08/2007 15:10:03

POPPETTE FOR PRESIDENT!!!

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#10
16/08/2007 15:17:44
J'adhére totalement à ta vision des choses Popette.

Y'a juste un truc qui me gave dans l'intermittence : C'est cette course au cachet qui rend fou. C'est pour cette raison que je ne pense pas quitter mon taff actuel. Maintenant s'il y a tournée un jour c'est vrai que ca sera chaud...Mais je me débrouillerai. 
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#11
16/08/2007 15:18:42
Ben je vous trouve vachement sensé........pour des musiciens
Au dela de c'te conneries...il y a aussi un facteur age .
A 17 ans on est un peu foufou on rentre dedans mais ensuite.....  ... ben on devient vieux 
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#12
16/08/2007 15:19:19
stefighters
J'adhére totalement à ta vision des choses Popette.

Y'a juste un truc qui me gave dans l'intermittence : C'est cette course au cachet qui rend fou. C'est pour cette raison que je ne pense pas quitter mon taff actuel. Maintenant s'il y a tournée un jour c'est vrai que ca sera chaud...Mais je me débrouillerai. 
 congé...c'est le monde merveilleux des semi-pro, ou autrement dis ''le cul entre deux chaises''
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#13
16/08/2007 15:20:14

intéréssant comme topic
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#14
16/08/2007 15:28:09
  
Pour l'intermittence, ne nous leurrons pas; d'ici un an ou deux, ce statut sera réservé à ceux qui tournent à mort (et encore, ils ne pourront à mon avis jamais coller deux années de suite sans trou) et à certains techniciens qui bossent assez, et/ou qui ont plusieurs employeurs.
La course au cachet va se terminer d'elle même, ça sera trop dur et même en couchant, on n'y arrivera pas.
Etre intermittent, c'est ne pas bosser tout le temps, il suffit donc de bosser tout le temps ce qui est impossible quand on fait de la créa, et très dur quand on fait de la reprise (baloche par exemple).
On peut aussi être prof de zic, technicien etc.... et ça élargit les connaissances.
Ce que je me dit, c'est que de toutes façons, la précarité touche bientôt tout le monde, alors quitte à être à la rue, autant faire de la zic!

edit:
Et puis viser le statut, ce n'est pas une finalité, même quand la réalité nous ratrappe. La question était faire de la zic sa vie ou pas?

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#15
16/08/2007 15:32:02
ouais, la bordelaise (tm) a un truc comme 9 employeurs, elle bosse dans des ''colos'' de danse l'été, donne des stages le reste du temps... et a toujours  des projets dans tous les sens... m'fatigue des fois un peu à courrir partout comme ça

je me demande quand même combien de temps elle va tenir à ce rythme...
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#16
16/08/2007 15:38:04

La question était aussi et surtout de savoir s'il est utopique de croire que l'on peut réussir avec un groupe de compo dans notre beau pays? Car la reprise ne m'interesse pas du tout. Faire du roading et porter su matos aussi. Donc la composition et uniquement la composition, moi je reste trés trés trés septique.

PS : C'est vrai que je ne m'attendais pas à autant de sagesse dans ce post ! Quand j'entend mes gratteux, je n'en percois pas autant. Le bassiste est il un sage ?

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#17
16/08/2007 15:38:17
La musique reste pour moi une passion, après faire quelques prestations rémunéré pour alléger les traite de mon matos, ça ne se refuse pas.

Je pense qu'il faut avant tout être cash. Celui qui à les dents longue, qui veut (comme ils le disent dsi bien) "avancer" ne doivent pas s'en cacher pas de faux semblants. L'honneteté et le franc parlé sont indispensables.
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#18
16/08/2007 15:47:00
   
stefighters

La question était aussi et surtout de savoir s'il est utopique de croire que l'on peut réussir avec un groupe de compo dans notre beau pays?

 
Moi j'ose croire que oui. Il y a des nouveaux groupes qui sortent chaque jour, qui ne font pas de la merde (ne me demandez pas d'exemples!). En sachant qu'il faut du temps même dans le meilleur des cas.
Je crois aussi qu'il faut de la qualité d'interprétation, mais surtout de l'originalité dans les compos! Il faut du neuf!

PS: Tous les zicos que je connais font du matos, portent des caisses. C'est pour manger et pour apprendre, il ne faut pas rechigner à l'ouvrage... c'est une sélection naturelle!! En gros, celui qui s'en sort c'est celui qui entre autre se sort les doigts du fion. Pour moi, c'est 100 fois mieux de jouer du baloche que de faire des calculs 8 h/jour, et 100 fois mieux de porter des fly que d'empiler des cagettes de tomates à Carrefour (je parle pour moi, j'ai fait tout ça).

edit:
sur ce, je pars répéter, on a un concert demain!


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#19
16/08/2007 15:50:36
Surtout avec un polichinelle dans le tiroir Pitch...

C'est compliqué le monde de l'intermittence, surtout si tu penses vivre de tes compos. Choper 43 dates avec un groupe de compos, franchement faut soit faire du festif, soit faire du festif...

Bon après y a toujours la solution d'acheter une partie de ses dates, mais très honnêtement, mon gratteux est intermittent, il file des cours pour gagner sa vie et payer quelques cachets et joue dans deux groupes pour boucler tranquillement son carnet. Perso j'ai fait le choix de ne pas devenir intermittent, je n'avais pas envie de rentrer dans un groupe à la con pour trouver des dates, ou pire faire de la baloche, qui reste pour moi le pire truc qui soit... Je garde donc mes tafs de branleurs à côté et j'assure mes 30 dates maxi par an... En attendant les compos et voir ce que ça donne.

Maintenant, se lancer dans le doux monde de la musique pro, c'est risqué mais faut le tenter, surtout quand on a pas trop d'attaches familliales!
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#20
16/08/2007 15:53:13
stefighters

La question était aussi et surtout de savoir s'il est utopique de croire que l'on peut réussir avec un groupe de compo dans notre beau pays? Car la reprise ne m'interesse pas du tout. Faire du roading et porter su matos aussi. Donc la composition et uniquement la composition, moi je reste trés trés trés septique.

 Pour la compo, je suis assez d'accord ... Je crois qu'il a toujours été difficile de réussir a vivre de prestations artistiques dans notre pays (que ce soit la musique ou d'autres choses ...) et c'est encore plus dur quand on souhaite le faire avec sa propre signature dès le départ. Si on arrive pas à vous cataloguer (Tiens, ça resemble à truc-chmolle, ouah, il sont super inspirés par bordel-chose ...), ça dérange encore plus.
Personnellement, je fais de la musique depuis à peine quelques années et j'ai jamais considéré les choses sous un angle pro mais je joue de temps à autre depuis peu avec des semi-pros et un pro (un vrai galerien), ça ne donne vraiment pas envie d'aller plus loin. La zic pour se faire plaisir, pour se détendre, mais pas pour galerer comme eux, ça jamais - ils n'y prennent presque plus aucun plaisir.

Comme disait le vieux nanar,
"J'aime mieux m'en tenir à ma premièr' façon
Et me gratter le ventre en chantant des chansons.
Si le public en veut, je les sors dare-dare,
S'il n'en veut pas je les remets dans ma guitare...."

P.S. : j'suis guitariste avant tout, sont pas tous aussi ruinés de la cervelle qu'on le pense, hein :)
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#21
16/08/2007 15:55:47
Sinon pour les tournées, au cas où on bosse déjà, y a toujours la solution du congé sans solde, ça passe pas auprès de tout les employeurs, mais ça peut aider en cas de besoin.
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#22
16/08/2007 15:59:56
  je ne sais pas comment aborder le sujet, c'est si vaste ...


""" Le problème se situe plutot au niveau économique si je puis dire  """

c'est le principal probleme


il faut :
- etre disponible
- savoir jouer et si possible etre connu ( reconnu) dans ce qu'on sait faire
- avoir beaucoup d'energie
- avoir le contact facile
- etre credible ( on resemble à ce qu'on est ... je vous laisse reflechir  )
- il y a l'option requinage mais , je ne vous la conseille pas, ça restera que des plans foireux et, le
monde est trés, trés petit, il faut se faire une reputation positive qui va au dela meme de votre art , le gars sur qui on peut compter ( je parle là pour les bassistes ) qui sait rigoler et qui est efficace car on dira de lui, ce gars est vaiment cool , en plus il joue bien, parceque le super zicos qui se met la face avant chaque concert ou le retard c'est pas bon du tout .


mais surtout il faut gerer sa vie affective et ... financiere ( les 2 vont de paire )


à noter que c'est plus facile de tourner suivant les instruments joués, un sax ou autres instruments à vent ou un instrument particulier ( specialiste dobro ou mandoline ou bien banjo, violon,  ils bossent les gars ...)

pour nous bassistes, il n'y a pas 50 soluces
1- jouer en groupe
2- accompagner un artiste
3- jouer en solo
4- les seances

1- jouer en groupe :
on peut travailler sur plusieurs projets, un court terme , un moyen terme et un long terme par exemple et si vous postullez un groupe et qu'il vous dise " on veut un gars disponible " vous etes en droit de leur demander combien ils font de dates par ans, ça calme

vous pouvez avoir un groupe de reprise qui tourne, un groupe de compos en autoproduction ( sacem et tout ) et un autre groupe dans un style different, une formation acoustique  pour les petits endroits des trucs comme ça ...

2- accompagner un artiste
là, les places sont cheres , ça fonctionne par relations ( les batteurs  aiment bien bosser avec leur bassiste qu'ils connaissent bien, soyez gentil avec eux  ) accompagner un artiste, ça peut etre concidéré comme un projet court terme .

3- jouer en solo
ça demande un certain culot ( mais je ne m'y attarderais pas )

4- les seances
faut plus trop y compter mais il y a quand meme des plans, un gars vous a vu jouer , de toute façon un musicien, c'est dehors que ça se passe et c'est comme ça que les opportunités arrivent .

si vous composez , c'est un +, si vous produisez, c'est un +, si vous faites des , c'est un +, si vous avez de bonnes idées d'arrangements, c'est un + , l'experience ( au bout d'un moment le cv s'épaissi ) c'est un + .

qu'est ce que je peux dire de plus, oui, donner des cours , en tout cas ne pas se metre en galere
danger financierement , c'est pas bon pour le moral .
il faut de toute maniere multiplier les activités, et ça arrive à tous, j'ai bien dis tous les musiciens d'aller un week end bosser en extra dans un taf à la con .

en conclusion, je dirais qu'il ne faut pas metre la charrue avant les boeufs, on n'arrete pas tout comme ça, c'est se foutre la tete dans le mur, mais si vous gerez votre activité et que le budget global est viable, là , vous basculez " pro " ( ça me fait toujours marrer ce mot , enfin ...).

c'est pas top comme explications mais s'est ce qu'il m'est spontanement sorti .
desole pour le long post


nb: fouilaaa ! le temps que je poste , il y a au moins 10 reponses, desolé pour les repetitions






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#23
16/08/2007 16:02:02

congés sans solde > les avantages du statut salarié

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#24
16/08/2007 16:03:28
Oue congés sans solde. J'y ai déjà pensé. Je pense que c'est ce que je ferai si l'occasion se présente. Ca fera autant d'impots sur le revenu à payer en moins à la fin de l'année !! MDR
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#25
16/08/2007 16:08:26
Sam.. peux-tu s'il te plaît, développer "les séances faut plus trop y compter" ?

merci d'avance
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#26
16/08/2007 16:09:58
on en apprend des choses ici ... !

continuez les vieux c'est instructif :D
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#27
16/08/2007 16:16:20

pareil que Macabre !
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#28
16/08/2007 16:58:18
ouais
résumé
être prêt à prendre dans son c... si tu veux bouffer convenablement
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#29
16/08/2007 17:09:22

Vachement intéressant tout ça.
Stefighter, y'a un truc qui me turlupine : c'est le chanteur qui décide de qui joue ou pas dans le groupe? C'est pas tout le monde?

Si c'est le cas, fait gaffe à pas te faire lourder au moment ou tu t'apprêtes à faire le grand saut...

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#30
16/08/2007 17:14:48
Disons que, effectivement, cette décision unilatérale a été mal vécue dans le groupe. Et on a dit que ca ne devrait plus se passer comme ca. D'un autre coté, le batteur était pas tout blanc, et il a lui meme reconnu qu'il ne pourrait pas assumer... Mais c'est vrai que ca me reste entre la gorge cette décision. En tout cas, si ca devais se passer avec moi, ce qui est loin d'être le cas, ca ne serait pas aussi facile...

Bon, d'un autre coté, vous avez tous connu ca? Les chanteurs, ca a un ego démesuré. Et l'intermittence derriere qui fou le feu au cul...Agitez la bouteille et vous avez un beau bordel !
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