Avril 1998 - Mignaloux-Beauvoir (près de Poitiers).
1er (et unique) Festival de Rock de Mignaloux Beauvoir.
Organisé par LBDO (cf mon post précédent).
Non seulement on a tout organisé, mais on a également joué avec 2 groupes (PKN907 - rock, et Deezaïn - techno-rock).
Déjà, ça commence bien, y a pas de prises en 380 V (triphasé).
Un des techniciens son bricole une prise et se débrouille quand même pour que tout fonctionne (3 K de sono dans le gymnase + lights).
Les vestiaires servent de loges (à la guerre comme à la guerre), mais ça roule, on entame les balances à 15h00 au lieu de midi, le premier groupe devant commencer à 16h00).
Finalement, 2 petits groupes débutants locaux s'enchaînent de 17 à 18h30, puis nos potes de Cracoukass (rock) montent sur scène une bonne heure
On leur succède avec PKN907.
Problème : notre batteur est au service militaire. C'est donc le batteur de Deezaïn qui a pris le relais (il a eu 48 h et une répète avec le groupe pour assimiler les morceaux).
Déjà, avec mon gratteux (le soliste de PKN et le gratteux du trio techno-rock), on tourne à la bière depuis midi. On attaque la vodka avant de monter sur scène, j'emporte d'ailleurs un gobelet de vodka/coca que je pose à côté de mon multi-effets.
1ers morceaux, ça passe bien, l'ambiance est bonne.
On fait une petite coupure avec "Comme elle vient" et "Un homme pressé" (Noir Désir), le public pogotte devant la scène, et malgré les barrières métalliques qui séparent la scène des gens, la barrière devant moi se renverse, heurte la scène, ce qui renverse mon verre de vodka... heureusement, rien sur le multi-effets.
On reprend le fil de nos morceaux, et notre gratteux rythmique pète 2 cordes coup sur coup...
Petite impro, solos de batterie, basse et gratte le temps qu'un pote lui prête une gratte.
Et on fini notre heure de concert sans problème.
On s'accorde 15 min de pause et on remonte sur scène avec Deezaïn (trio instrumental).
Au 1er morceau, le gratteux pète une corde. Problème : sa gratte est une Lag avec Floyd Rose. Du coup, changer de corde est difficile.
On part sur une impro technoïde avec le batteur, et finalement, le gratteux revient avec son autre gratte (Epiphone Les Paul).
Tant pis, on se passera du vibrato.
Au bout de 2 morceaux (on en avait 5 au total), au tour des tweeters de la sono de lâcher.
On finit quand même tant bien que mal...
Une fois descendus de scène, pendant que les techniciens son s'occupent de la sono avant les 2 derniers groupes de la soirée, on file aux vestiaires pour s'envoyer une bonne rasade de vodka.
Mais le groupe de jazz qui vient de monter sur scène l'a finie...
Mon gratteux est furieux, je suis plus pragmatique : j'avais prévu une seconde bouteille, intacte, celle-là
Bref, re-fin de soirée à 5h du mat' sur les rotules, après démontage et rangement du matos...