>Pour ce qui est des impros de blues , ne pas
>confondre " faire n'importe quoi qui tourne sur
>3 accords et appeler ça du blues" avec une vrai
>rythmique blues qui tourne et des solistes qui
>improvisent dessus.
Heureusement qu'il n'y a pas que les solistes qui improvisent sur un blues, sinon la partie rythmique s'endormirait dans son coin (moi le premier). C'est précisément contre ce genre d'idée fausse que je citais Jack Bruce.
D'autre part, ce n'est pas très dur de faire tourner un blues binaire sur une suite d'accords I-IV-V en 12 mesures. C'est à la portée de n'importe quel débutant. Par contre, le jouer de façon intéressante, originale et expressive, c'est une autre paire de manches. Cette exigence est accrue lors des improvisations à cause du manque de variations dans la structure. Donc, faire tourner une rythmique blues, c'est assez facile avec un peu de métier dans les doigts, par contre lui donner une saveur nouvelle, un feeling du tonnerre... c'est encore plus de métier dans les doigts.
Le problème de l'impro se pose aussi très différemment dans un trio et dans un quintet. J'ai raisonné pour un trio dans mes exemples. Avec un guitariste rythmique et un harmoniciste en plus (ou un organiste), certains devront se contenter de répéter un plan basique (généralement le bassiste et le g. rythmique) sans quoi on aura un joli foutoir sonore.
>Johnny B. Gayden
Bonne référence, en effet. "LA référence", ça reste à voir.