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349 connectés Sweepyto Guitare

le free jazz

#1
13/09/2009 14:33:13
Bonjour à tous, 
Je suis à la recherche de groupes de "free jazz" avec beaucoup de basse.
Pouvez vous m'aider????

Cordialement.




*Message cordialement corrigé par votre serviteur : Le Prez, ne me remerciez pas...*

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#2
13/09/2009 14:43:24
 Je pense à Naked City, avec John Zorn, un groupe immense (mais bon, fais gaffe c'est spécial ).
Sinon, pas vraiment pur Free Jazz mais assez influencé, le premier Mr Bungle, album monumental !
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#3
13/09/2009 14:45:00
 j'écoute de suite 

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#4
13/09/2009 14:47:10
  Et au fait, d'ou vient cett attirance soudaine pour le Free Jazz ?
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#5
13/09/2009 14:53:13
sk8andbass

Message cordialement corrigé par votre serviteur : Le Prez, ne me remerciez pas...*
  un topic sur le Free Jazz: on risque pas de te remercier!
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#6
13/09/2009 14:56:21
  Y a certains trucs de Dave Holland assez free.
Il y a aussi Wayne Shorter avec Brian Blade, Patitucci, Danilo Perez qui est assez free.
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#7
13/09/2009 15:16:58
 Il y a aussi le groupe Prime Time fondé par Ornette Coleman avec Jamalaadeen Tacuma à la basse qui envoie bien. Après je suis aussi preneur pour des noms car je connais très mal le genre.
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#8
13/09/2009 16:02:50
Grillé par Roro ! Free jazz ça me fait de suite penser à Ornette Coleman.
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#9
13/09/2009 17:22:32
Ornette Coleman a aussi créé le concept de l'harmolodie.  Pas tout à fait free jazz mais casse-tête quand même.  Dans la famille, il y a James Blood Ulmer aussi.
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#10
13/09/2009 18:01:38
Ornette Coleman, avant de se branler la tête avec l'harmolodie, a quand même fait un album appelé tout simplement "Free Jazz"...

C'est contrebasse (deux contrebasses en fait), pas basse électrique. Il y a une grosse partie avec juste basses et batteries.

Enfin perso, je pense qu'écouter du free jazz pour tel ou tel instrument, c'est un peu rater le propos. Ce sont souvent des performances globales, de groupes, une interaction permanente, ça s'apprécie plus dans son ensemble que pour telle ou telle partie. Enfin je vois ça comme ça...
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#11
13/09/2009 18:02:42
  
Jska
 Je pense à Naked City, avec John Zorn, un groupe immense (mais bon, fais gaffe c'est spécial ).
Sinon, pas vraiment pur Free Jazz mais assez influencé, le premier Mr Bungle, album monumental !
 
Et Zorn a également produit Massada, c'est ( parfois ) plus abordable, un mélange yiddish/jazz très intéressant et très inspirant .

Et dans le genre tu as aussi ce que fait Abou Khalil peut être moins Free


massada


abou khalil
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#12
13/09/2009 19:59:16
 merci pour tous ces nom je vais écouter tous sa ce soir.
je ne connaissait  pas ce gore de musique et j'ai découvert sa ya pas si longtemps donc voilà je mis intéresse de plus près.


petite question existe t'il aussi de free funk ????(c'est peut être une question un peut ...... 
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#13
13/09/2009 20:30:03
A priori non, mais si jamais ça devait démarrer je veux bien y participer  
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#14
13/09/2009 22:18:25
 Enfin, le free jazz, c'est très conceptuel et pour en jouer il faut un très bon niveau en harmonie, quant à le comprendre, personnellement, il y a des zones d'ombre quand j'en écoute
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#15
13/09/2009 22:34:51
Steve Coleman : The Tao of Mad Phat
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#16
13/09/2009 23:09:42
Basstyra
Enfin perso, je pense qu'écouter du free jazz pour tel ou tel instrument, c'est un peu rater le propos. Ce sont souvent des performances globales, de groupes, une interaction permanente, ça s'apprécie plus dans son ensemble que pour telle ou telle partie. Enfin je vois ça comme ça...
 +1  
sam
quant à le comprendre, personnellement, il y a des zones d'ombre quand j'en écoute
 C'est, à mon sens, une des ambitions essentielles du free que de laisser surgir ces zones d'ombre, même chez ceux qui les produisent. En titrant ce qui est pour moi un de ces monuments avec la Unit 'Dark to Themselves", Cecil Taylor ne dit pa autre chose à mon sens. Peu voire pas de basse électrique dans le free "old-school", mais dans le genre rater Albert Ayler serait, amha, une erreur
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#17
13/09/2009 23:19:28
je suis pas trop calé en free-jazz mais ça me botte...

par contre Naked City c'est quand même plus qu'un groupe de free-jazz, ça tend plutôt vers le grind/noisecore... (ça n'empêche pas que ce soit un groupe énormissime)
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#18
13/09/2009 23:59:30
  le truc du free-jazz, c'est que tu vas avoir plein de définitions différentes selon les personnes avec qui tu discutes... Tout le monde s'accorde plus ou moins pour dire que ça commence en 1958/59 avec Something Else d'Ornette et Looking Ahead de Cecil Taylor, mais pour la suite c'est un peu chacun comme il veut...
Certains par exemple vont y inclure Dolphy, ce que personnellement je trouve difficile à admettre (même si Dolphy participe à l'album Free jazz! (a collective improvisation) d'Ornette en 1960, mais ses disques perso gardent quand même l'empreinte du bop, même si ça va très au-delà); pareil pour le dernier Coltrane, d'aucuns le classeront dans le free jazz d'autres non (je pense perso qu'Ascension, qui inclut deux des plus fines "gâchettes" du free en la personne d'Archie Shepp et Pharoah Sanders, a quand même beaucoup à voir avec le free, sans en être totalement, et le monumental Live in Japan, un disque amha tout simplement indispensable, est "free" entre chacun des ses retours aux thèmes, qui peuvent être espacés d'une heure
Perso, déformation d'historien oblige, j'ai tendance à distinguer cette partie du free-jazz qui à l'origine était ancrée dans le mouvement de libération noir, et axé sur sa frange dure (les Black Panthers plutôt que MLK, pour faire vite); ça inclue autant Ornette et C. taylor que l'Art Ensemble of Chicago, Max Roach ou Sun Ra, et dans une moindre mesure Ayler, qui à ma connaissance n'a jamais été très politisé, à la différences des autres (mais l'époque voulait ça aussi). Ça se sent dans la volonté "africaniste" qui inspire beaucoup des sons de ce moment du free, en particulier chez max roach Attention quand même aux clichés souvent véhiculés (on se demande par qui...) d'un free-jazz "raciste anti-blancs": sur l'album étendard et éponyme d'Ornette en 1960, les deux contrebassistes sont blancs... (Charlie Haden et Scott LaFaro, vous en voulez du bassiste free qui déchire sa maman? Ben les deux-là, y'a rien à jeter )

Après, sorti de ce contexte et via son influence sur la musique européenne, où les thématiques sociales et politiques sont à l'époque peu pertinentes, c'est surtout la liberté formelle du free-jazz qui va séduire les musiciens, avec un mouvement qui se développe en Allemagne autour de Brötzmann et Jörgensmann, ou encore en Angleterre avec Bailey, pis plein que je connais mal un peu partout; la forme "européenne" a très tôt des accointances avec la musique "savante" contemporaine, ce qui se développe plutôt de façon secondaire aux States (où le Third Stream s'est développé parallèlement au free, même si Dolphy y a contribué un temps).
Aujourd'hui on tend à qualifier (à tort à mon sens) de "free jazz" tout ce qui donne une grosse part à l'impro hors du système tonal, au point que des gens comme Zorn, ou encore Tim Berne ou Marc Ducret (et a fortiori leurs collaborations, comme Big Satan pour les deux derniers) se voient souvent qualifiées de Free Jazz, ce qui pourrait se discuter (le retour au thème reste un élément structurant de leur musique, à la différence du free "pur" à la Taylor, entre autres choses)


... my two cents, histoire de faire des phrases (hein sam ), et un point de vue que probablement personne ne partagera, c'est ça qui est bien (ouvre tes oreilles, c'est la seule chose qui compte in fine )
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#19
14/09/2009 00:23:42
 
HenriDeath
je suis pas trop calé en free-jazz mais ça me botte...

par contre Naked City c'est quand même plus qu'un groupe de free-jazz, ça tend plutôt vers le grind/noisecore... (ça n'empêche pas que ce soit un groupe énormissime)

Ca me fait penser à The Ruins un groupe japonais lié à Zorn, aussi dans un trip grind/core, c'est un duo basse/batterie, pas toujours hyper abordable mais interessant par moment...
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#20
14/09/2009 00:24:23
nestor
  le truc du free-jazz, c'est que tu vas avoir plein de définitions différentes selon les personnes avec qui tu discutes... Tout le monde s'accorde plus ou moins pour dire que ça commence en 1958/59 avec Something Else d'Ornette et Looking Ahead de Cecil Taylor, mais pour la suite c'est un peu chacun comme il veut...
Certains par exemple vont y inclure Dolphy, ce que personnellement je trouve difficile à admettre (même si Dolphy participe à l'album Free jazz! (a collective improvisation) d'Ornette en 1960, mais ses disques perso gardent quand même l'empreinte du bop, même si ça va très au-delà); pareil pour le dernier Coltrane, d'aucuns le classeront dans le free jazz d'autres non (je pense perso qu'Ascension, qui inclut deux des plus fines "gâchettes" du free en la personne d'Archie Shepp et Pharoah Sanders, a quand même beaucoup à voir avec le free, sans en être totalement, et le monumental Live in Japan, un disque amha tout simplement indispensable, est "free" entre chacun des ses retours aux thèmes, qui peuvent être espacés d'une heure
Perso, déformation d'historien oblige, j'ai tendance à distinguer cette partie du free-jazz qui à l'origine était ancrée dans le mouvement de libération noir, et axé sur sa frange dure (les Black Panthers plutôt que MLK, pour faire vite); ça inclue autant Ornette et C. taylor que l'Art Ensemble of Chicago, Max Roach ou Sun Ra, et dans une moindre mesure Ayler, qui à ma connaissance n'a jamais été très politisé, à la différences des autres (mais l'époque voulait ça aussi). Ça se sent dans la volonté "africaniste" qui inspire beaucoup des sons de ce moment du free, en particulier chez max roach Attention quand même aux clichés souvent véhiculés (on se demande par qui...) d'un free-jazz "raciste anti-blancs": sur l'album étendard et éponyme d'Ornette en 1960, les deux contrebassistes sont blancs... (Charlie Haden et Scott LaFaro, vous en voulez du bassiste free qui déchire sa maman? Ben les deux-là, y'a rien à jeter )

Après, sorti de ce contexte et via son influence sur la musique européenne, où les thématiques sociales et politiques sont à l'époque peu pertinentes, c'est surtout la liberté formelle du free-jazz qui va séduire les musiciens, avec un mouvement qui se développe en Allemagne autour de Brötzmann et Jörgensmann, ou encore en Angleterre avec Bailey, pis plein que je connais mal un peu partout; la forme "européenne" a très tôt des accointances avec la musique "savante" contemporaine, ce qui se développe plutôt de façon secondaire aux States (où le Third Stream s'est développé parallèlement au free, même si Dolphy y a contribué un temps).
Aujourd'hui on tend à qualifier (à tort à mon sens) de "free jazz" tout ce qui donne une grosse part à l'impro hors du système tonal, au point que des gens comme Zorn, ou encore Tim Berne ou Marc Ducret (et a fortiori leurs collaborations, comme Big Satan pour les deux derniers) se voient souvent qualifiées de Free Jazz, ce qui pourrait se discuter (le retour au thème reste un élément structurant de leur musique, à la différence du free "pur" à la Taylor, entre autres choses)


... my two cents, histoire de faire des phrases (hein sam ), et un point de vue que probablement personne ne partagera, c'est ça qui est bien (ouvre tes oreilles, c'est la seule chose qui compte in fine )

Cool (si je puis dire ) ! 
On en sait un peu plus maintenant, merci Nestor. 
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#21
14/09/2009 00:29:37
 wow Nestor
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#22
14/09/2009 00:33:50

erix
 
HenriDeath
je suis pas trop calé en free-jazz mais ça me botte...

par contre Naked City c'est quand même plus qu'un groupe de free-jazz, ça tend plutôt vers le grind/noisecore... (ça n'empêche pas que ce soit un groupe énormissime)

Ca me fait penser à The Ruins un groupe japonais lié à Zorn, aussi dans un trip grind/core, c'est un duo basse/batterie, pas toujours hyper abordable mais interessant par moment...
 ouais aussi

et y'a Painkiller aussi, un peu plus "HxC" mais toujours avec Zorn, et aussi Mick Harris (ex Napalm Death) et Bill Laswell
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#23
14/09/2009 00:34:24
 je vais encore me prendre un bourre-pif...
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#24
14/09/2009 00:36:38
je relirais ton pavé demain mon Nestor  mais là fatigué alors je vais rien comprendre
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#25
14/09/2009 00:39:55
 Je ne pense pas que Zorrn soit dans le free jazz ...
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#26
14/09/2009 00:45:21
 Moi non plus, il est hyper structuré dans ses compos (si si ), et il a toujours eu (à ma connaissance du moins) ce côté chef d'orchestre à "diriger" ses musiciens en lançant les tours d'impros et les retours au thème ou en faisant monter/baisser l'intensité des accompagnateurs. Et ça, c'est pas free pour un rond (je vous ai dit qu'à Jazz à la Villette ce petit chacal n'a fait QUE le chef d'orchestre? Il avait même pas son sax sur scène Mais c'était bien quand même, en dépit d'un Ribot visiblement décontenancé de devoir suivre les ordres du maestro...)
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#27
14/09/2009 11:26:02
Comme suggéré par Oli, essaie de choper les anciens albums de Steve Coleman avec les Five Elements. Tu as quelques très bons morceaux à la fois Free et groovy.

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#28
14/09/2009 11:54:27
 Je pense que Coleman (Steve, pas Ornette ) t'en mets une direct si tu lui dis qu'il fait du free (remarque, il veut même plus qu'on dise qu'il fait du jazz, donc bon ), mais c'est vrai que c'est bien bon, que ce soit avec Five Elements ou avec The Mystic Rythm Society


(remarque, Ornette aussi refuse l'étiquette "free jazz", et ce qu'il fait de nos jours n'a plus grand-chose à voir avec ça )

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#29
14/09/2009 19:03:14
 je trouve sa excellant  "Naked City" ces assez marrent 

(merci nector pour ton partage de connaissance )

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#30
14/09/2009 21:24:35
J'peux comprendre qu'un type te colle une droite si tu lui dis qu'il fait du jazz

Bon, sans rire, il y a aussi le groupe belge AKA MOON, (Fabrizio Cassol : sax, Stéphane Galland : batterie, Michel Hatzigeorgiou : basse - ça c'est le noyau dur, après il y a souvent des collaborations). là, pour la basse, tu vas être servi . Le père Hatzi descend en droite ligne de Pastorius (dont il fut un temps l'élève), mais a développé un sens des métriques complètement barrées qu'il superpose à son jeu fretless inspiré de vous-savez-qui. Quant à Galland, après l'avoir vu live, on croirait qu'il a 4 cerveaux, un pour chaque membre. Je ne sais pas si on peut appeler ça du free, mais en tout cas ça y ressemble : tensions harmoniques assez extrêmes, le thème, boah, on y revient quand on a envie, genre juste au moment où le public croit qu'on est perdus corps et biens, inspirations diverses (les rythmiques des pygmées Aka notamment, d'où le nom du groupe, les musiques indiennes, etc...)
A choper live (il y a +/- 15 ans, ils jouaient tous les mercredis soirs dans un rade à Bruxelles, c'était épique )
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