darksharl
Tcherno
Ceci dit, ça m'étonnerait qu'à moitié que Sarko soit réélu...
Je crois qu'il avait dit qu'il se représenterait pas de toutes façons, non?
Je le vois très mal de pas se représenter. Il a tout ce qu'il aime: pouvoir, fric, etc. Et c'est clair que si la gauche veut espérer re-gagner un minimum de crédibilité, faudra qu'ils arrêtent de se pourrir les uns les autres, et de désigner un candidat qui soit le "boss". Il me semble que Mitterrand l'avait fait, Chirac plus ou moins, et Sarko l'a très bien fait. Et ça a payé.
Sinon pour en revenir à l'esprit de contestation, je vais y aller de mon exemple moisi
En décembre (replaçons: dernière semaine avant les vacances de Noël), notre lycée a été bloqué, pour contrer la réforme Darcos. Le lundi, j'ai bloqué. Le mardi aussi. Puis dès le mardi soir, j'me suis dit, avec quelques rares autres, que ça servait à rien, que c'était devenu un pretexte pour zapper les cours. Et quand j'ai essayé d'expliquer aux gens que ça servait à rien de continuer, qu'on aurait l'air moins con en arrêtant qu'en continuant, etc, je me suis fait limite insulter, sans parler les "Nan mais faut continuer! On veut qu'il la détruise sa réforme!". Va essayer de leur expliquer la beauté de la politique (à savoir "si je veux faire passer une loi/réforme, j'te demande pas ton avis, sauf cas extrêmes où je sens que ça va péter").
Accessoirement, vu que je suis plutôt grande gueule (et que je savais un minimum de quoi parlait cette loi), tout le monde me prenait pour un des leaders (J'ai vite rappelé que non, faut pas déconner), donc c'était marrant les réactions quand j'arrêtais de bloquer.
Et le plus beau, c'était les gros cons et les grosses connes qui insultaient tout ceux qui allaient en cours.
Alors qu'avec quelques potes, on arrêtait pas de dire que ceux qui voulaient y aller le puvaient librement, qu'on était ni des nazis, ni des totalitaristes (y'a que ces références qui marchent avec les gauchos).
Elle va aller loin la France, très loin
(mais pas DMC, merci).