En premier lieu, ce qui me désolé c'est le comportement des "élites financières" depuis la crise de subprimes. La spéculation et des jeux de prêts dangereux de crédits instables ont amené la crise. Ca fout le bordel qu'on connait (banques en faillite, pays dans la mouise, etc). Dans un premier temps, on se calme sur la spéculation, et 2 ans après, ça repart de plus belle, car au final, seul l'argent importe. Et ça, ça me fout la gerbe, de voir cet égoïsme, ces gens n'en ayant rien à cirer de tuer des millions d'autres pour s'acheter un énième 4x4... Qu'on arrête le système boursier, ou alors qu'il soit contrôlé par l'ONU, et qu'on empêche de spéculer sur des produits prioritaires de consommations (nourritures, matières premières, etc).
L'autre chose, c'est de voir les groupes pétroliers (puisqu'on en parlait) nous jouer les Cosette "il va falloir encore augmenter les prix ma bonne dame" alors qu'ils réalisent des profits ahurissants. C'est du foutage de gueule. Et puis sur, impossible de tenter d'imposer d'autres types de carburants, leur lobby est trop important.
Je suis un gamin de 20 ans, assez utopiste aussi sur certains points, mais quand je constate cette absence d'éthique et cet individualisme dans les "hautes sphères", ça me fout en rogne. Ce qui me rassure juste, c'est que ces gens, avec cette mentalité, se casseront la gueule à un moment donné, et ça leur fera mal. Mais pour le moment, on est encore dans une belle idéologie néo-capitaliste, où l'argent est le principal signe de réussite sociale. Sauf que ça changera vite, très vite.
Et pour en revenir à la Chine, ils sont aujourd'hui un pays économiquement très fort, mais pour combien de temps? Leurs usines produisent encore des produits à des prix vraiment bas, mais ça change: hausse du coût des matières premières, du transport, et surtout une augmentation des contestations sociales. Ces contestations entraînent une remise en question des conditions de travail et une hausse des salaires (qui restent encore très faible, de 150 à 200USD brut/mois en moyenne pour celui minimal). Alors certes, de par leur population, ils peuvent renouveler aisément leurs ouvriers, mais le gouvernement n'est pas à l'abri d'une révolte. Comme le disait Elhaz, ce côté schizophrène d'une économie ultra-libérale (plus que les USA!) couplée à un gouvernement autoritaire et pas vraiment proche de son peuple (corruption, etc), ça ne pourra pas durer longtemps, ça pétera un jour ou l'autre...
Désolé pour le pavé, on vit effectivement une sale période, mais aussi vraiment intéressante sur le plan historique, puisqu'on assiste à une réelle nouvelle répartition des rôles sur le plan international! Mais c'est pas dit que la France en joue un grand, si ça continue comme ça...