? Sybou
Y en a pas mal qui le font... Enfin, j'en connais qui l'ont fait.
Je ne l'ai pas refaite, si tant soit peu que je l'eusse faite un jour (à 10 ans
) parce que jusqu'à 30 ans, avant de rencontrer ma compagne, j'en ai profité dans tous les sens du terme.
Je me dis que je suis d'une génération à la con. On est un peu blasés par le jeunisme ambiant, perturbés entre l'envie de vivre notre âge, celle de rester jeunes longtemps et en même temps de connaitre la hâte de "faire nos vies d'adultes" tout en étant mûrs sur des trucs qui ne sont pas censés appeler à l'être (parce qu'il a bien fallu compenser le jeunisme de notre société) et pires que des enfants sur d'autres. Et quand je vois le nombre d'adulescents, je flippe un peu. La plupart de mes potes du lycée ont eu un coup de blues à leur vingt ans "quoi, j'ai fait que ça?", "déjà vingt ans et une vie vide", etc, comme si la vie s'arrêtait avec l'entrée à l'âge adulte. J'ai eu aussi le coup de blues. A côté de ça, on est plein à aspirer au vintage, à avoir des loisirs rappelant nos grands-mères (couture, tricot, cuisine, mots croisés, etc) et à parler de retour aux sources. J'ai l'impression que les générations se floutent, parfois ça a ses avantages, parfois pas. Et bêtement, je me dis que même si ça facilite parfois la communication (pas toujours...), ça devient aussi plus difficile d'avoir un modèle auquel s'identifier pour les plus jeunes. C'est en regardant la génération précédente qu'on se dit "je veux faire pareil plus tard" ou au contraire, faire des "anciens" des contre-exemples.
/philo&psycho de comptoir
C'est difficile d'être objectif sur ce point car chacun à ses références, son éducation, etc ...
Je ne peux pas dire si c'était mieux ou moins bien avant, le plus dur est d'apprendre à vivre avec son époque.
Le problème est bien là et ça ne va pas en s'arrangeant, la jeunesse n'a pas la place qu'elle mérite à juste titre dans notre société ...