J'ai trouve:
canon (musique), (du grec kanôn, « règle »), composition musicale dans laquelle une voix, ou partie, introduit une mélodie (le « sujet »), reprise après un certain nombre de mesures par une seconde voix, puis une troisième, note pour note, dans la même tonalité ou dans une tonalité différente. C’est aussi un procédé d’écriture musicale appelé imitation, qui consiste à reproduire dans l’œuvre le dessin mélodique d’une autre partie de l’œuvre précédemment énoncée. Cette imitation est dite régulière ou canonique quand elle reproduit exactement les espaces de tons, de demi-tons de la partie modèle. Lorsque le sujet est repris indéfiniment et que chaque partie revient de la fin au commencement, on parle de canon perpétuel. Il existe des procédés d’écriture plus complexes. On parle alors d’imitations irrégulières : par diminution (valeurs plus brèves que celles de la partie modèle), par augmentation (valeurs plus longues), rétrograde ou à l’écrevisse, qui consiste à prendre la dernière note de la partie antécédente comme note initiale de la partie conséquente. On peut écrire des imitations fidèles, mais en mouvement contraire (canon renversé). Tous ces procédés d’écriture, qui peuvent faire intervenir trois, quatre, cinq voix ou plus et se combiner entre eux, constituent des ressources intéressantes pour le compositeur, bien que les auditeurs avertis soient seuls à pouvoir reconnaître le sujet du modèle.
L’imitation n’est canonique que si elle est employée plusieurs mesures de suite dans l’écriture contrapuntique. Une des œuvres les plus connues illustrant ce type d’écriture est l’ensemble des Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach. Composées de trente-deux pièces (thème, vingt-neuf variations, Quodlibet et reprise du thème), ces variations présentent un groupement remarquable de neuf triades inaugurées par neuf canons. Chaque canon présente un intervalle uniformément croissant avec celui qui le précède : unisson, seconde majeure, tierce, etc., jusqu’au neuvième. Ce dernier intervalle rejoint le nombre des triades elles-mêmes.
Si l’apogée du canon en tant que technique d’écriture musicale se situe vers la fin du XVe siècle, il faut noter son renouveau au XXe siècle, en particulier chez un compositeur comme Anton von Webern. L’œuvre la plus ancienne qui se présente comme un canon du début à la fin est une composition anglaise du XIIIe siècle.
Salut, Mr.LeBelge, Vos reponses m'ont aide souvent.