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Blog de Ploum©

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Rencontre Jambon Beurre 2: le temple maudit (scènes coupées)
Voilà, la deuxième session du Jambon Beurre Slappyto s'est déroulée mercredi 19 mai pendant 2 heures au Studio Bleu à Paris.
Etaient présents: Aérosmiss, Aftalnoran, Fasteez, Fredow, Mr Lebelge, Nono, votre serviteur, Rammsteino et Tanaka (photos fournies par Mr Lebelge).



De gauche à droite: Fredow, Nono (debout), Fasteez, Rammsteino.


Fredow et sa Corvette.


Aérosmiss et sa Cort.







Fasteez et la Mayones de Mr Lebelge.



Nono, Fasteez, Aérosmiss (1er plan), Rammsteino.












Tanaka (qui arrive un peu à la bourre ), Rammsteino et 10% de Nono.








Le corps du délit, les fameux gâteaux!



Fasteez et les baguettes "système D".





Aftalnoran et une warwick que beaucoup de droitiers auraient voulu tester .



Ploum© et Mr Lebelge.



Fredow, Aftalnoran, Nono, Fasteez, Rammsteino, Aérosmiss.



Nono et Rammsteino.



Voilà, on remballe, n'oubliez pas de venir la prochaine fois!


CADEAU BONUX: les tchuper photos prises par Aérosmiss!






























19/05/2006 10:14 par Ploum© sur son blog
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Strapping Young Lad



Créé en 1994, Strapping Young Lad est le premier projet solo de Devin Townsend, guitariste/chanteur/producteur canadien devenu depuis une référence dans le monde du metal (nombreux projets solo, production d'albums de Lamb of God, Soilwork, Misery Signals, Darkest Hour...).

Par beaucoup comparé à Fear Factory pour l'ambiance froide et mécanique de la production et pour l'alternance agression/mélodie, SYL va toutefois très largement chercher ses influences vers le metal extrême (death/black metal), et se décrit plus simplement comme une musique d'une incroyable intensité mais non dépourvue d'humour.


Le premier album, "Heavy As A Really Heavy Thing", est parcouru de sonorités électroniques et, malgré la production inférieure à ce qui allait suivre, donne un aperçu de la direction que Devin allait donner à ce groupe. "In The Rainy Season" est probablement le morceau emblématique, avec ses vocaux et riffs saccadés, roulements de toms en cascade et un pont très calme et mélodique.

L'album sort en 1995, et deux ans plus tard, SYL revient avec un line-up complet (comprenant Byron Stroud, également bassiste actuel de Fear Factory) et une galette cuite au feu de bois, "City".

Doté d'une production correcte, c'est l'album de la révélation pour un groupe qui a orienté ses compositions autour de la voix de Townsend et la batterie vindicative de Gene Hoglan (ex Death, Dark Angel...), allant du plus extrême ("Oh my Fucking God") au plus mélodique ("Room 429"), parfois en même temps ("All Hail The New Flesh", le morceau de bravoure de l'album).


Les albums suivants continuent le processus de raffinement qui culmine avec le dernier-né "Alien", monstruosité metal à la folie canalisée.


Des morceaux des différents albums sont en téléchargement gratuit sur le site du groupe:


EDIT: Youtube propose un paquet de morceaux en live, et une bonne partie d'entre eux viennent du DVD très recommandable "For Those Aboot to Rock".

Les albums du groupe sont disponibles sur le site de HevyDevy Records , et le port est gratuit 





10/04/2006 04:43 par Ploum© sur son blog
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Special Defects

Pour mon premier article, j'aimerais vous présenter les Fredrik Thordendal's Special Defects.

Projet solo du susnommé guitariste de Meshuggah, "Sol Niger Within" repousse très loin les frontières du metal dit "extrême".
Il prend la forme d'un long morceau découpé en courtes phases aux noms mystérieux (ou plutôt hilarants de pomposité rigolarde, cf "The Executive Furies of the Robot Lord of Death"), et à l'intensité incroyable. Le premier tirage de l'album est sorti en 1997, soit à mi-chemin entre "Destroy Erase Improve" et "Chaosphere" (entre l'album de plus progressif et le plus brutal, pour les non fans).
Fredrik, pour ceux qui connaissent son travail dans Meshuggah, est le seul pourvoyeur de mélodie (glauque), le credo du groupe étant les rythmes hypnotiques.
Son album solo est donc logiquement plus mélodique (on est tout de même à quelques années-lumière des Beach Boys), et contient de nombreux soli très Holdsworthiens sur des atmosphères éthérées. Certains passages pourraient finir sur un album "best of relaxation", c'est dire le spectre varié de l'album, même si "relaxation" veut ici dire "dernier cookie avant la chambre à gaz".

Pour assurer un juste équilibre, l'album comprend tous les "tricks" habituels du meshuggien (à l'époque de la sortie, pré guitares huit cordes donc), entre autres polyrythmie, mesures impaires et autres illusions rythmiques.  L'ensemble est beaucoup plus facile à suivre qu'un album de Meshuggah toutefois, et les hurlements de Jens Kidman ont été troqués pour une voix typée black metal qui alterne avec une voix parlée.

Le public-cible est le même dans le fond, les "post-métalleux" lassés d'entendre du riff au kilomètre et qui attendent du metal, mais avec une approche novatrice.

01/04/2006 12:54 par Ploum© sur son blog